Le défi du temps : Ouverture du coeur

Des clés en ces temps de confinement

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Mis à jour le : Tuesday, March 31, 2020 3:21 PM

#coronavirus #chakra coeur

Categorie : spiritualité

Discipline : Yoga

A propos de l'auteur

Le défi du temps : Ouverture du coeur

Des clés en ces temps de confinement

https://youtu.be/S7xZ-X80diQ


En cette période particulière, période de coronavirus comme on dit, c’est important de pouvoir revenir à l’essentiel. Et cet essentiel est en lien avec la richesse du cœur. Voici ce que je souhaite approfondir aujourd’hui. 

Ce qui est concerné dans notre corps

C’est quand même étonnant ce qui se passe au niveau du coronavirus, je ne veux pas entrer dans des tas des discussions, mais ce que je souhaite, c’est aller au-delà de cela et revenir à des choses qui nous nourrissent, qui soient précieuses pour nous. Ce qui se passe, c’est une affection au niveau des bronches, au niveau de l’espace qui concerne quelque chose en rapport avec notre histoire d’humanité. Nos histoires personnelles à nous, chacun, car c’est important de regarder sa vie à soi: comment est-ce que moi je peux avancer sur mon chemin mais sans culpabilité aucune, sans se flageller mais dans l’ouverture, la compréhension, la conscience, la connaissance, comprendre que sur le plan de l’humanité, nous arrivons à un moment qui est nécessaire à l’ouverture du cœur. Les poumons, les problèmes de pneumonie, c’est en lien en yoga avec le chakra du cœur, qui régit l’organe du cœur, tout le système respiratoire, le système circulatoire, et aussi tout ce qui est en rapport avec ce chakra cœur, cette ouverture nécessaire qui nous manque cruellement aujourd’hui.


Le passage


Il suffit de regarder comment ça se passe sur la planète. Oui ça va mieux qu’avant mais nous avons des phases à traverser comme le bébé qui passe à l’enfance, c’est un passage puis l’enfant à l’adolescence, puis l’adolescence à l’âge adulte, puis l’adulte qui passe à la sagesse. L’humanité est en train de faire un passage possible, ici, sur l’ouverture du chakra cœur. Comment est-ce que je peux participer activement à cette métamorphose du monde aujourd’hui ? Comment est-ce que je considère mes proches, mes voisins, la planète ? Où en est mon jugement par rapport aux autres ? Quel est le type de jugement que je pose sur moi, sur les autres ? Comment est-ce que je me considère par rapport aux autres ? Qu’est-ce qui me manque fondamentalement ? 

Où en suis je ?

Le cœur, c’est l’amour, le partage. Le chakra cœur c’est tout ce qui est en résonance avec ces dimensions là. Où l’on en est par rapport à ça ? La bienveillance, la patience du coeur ? Où l’on en est par rapport à ça ? Où l’on en est par rapport à l’altruisme ? Le service aux autres ? À ceux qui ont besoin ? Les plus démunis ? Où l’on en est sans jugement par rapport à ça ? 

L’amour dans sa vastitude. Le sentiment d’amitié. L’amitié par rapport aux humains quelques qu’ils soient, de leur culture, de leur religion, de leur façon de penser. Où l’on en est de ce niveau d’amitié par rapport aux autres ? Par rapport aux animaux ? À la nature, les arbres, les fleurs, tout ? Est-ce qu’on se situe sur le plan de l’amitié ou sur un plan un peu supérieur, ou dans un principe de profit (animaux, nature, autres). Où l’on en est par rapport à la peur ? La peur des autres ?Un sacré challenge !! C’est le cœur, le chakra cœur.

Audace de vivre ou vivre en pantoufles ?

Il est question d’oser changer. On n’a pas le choix, actuellement on évolue. Soit on voit ça comme une épreuve terrible et c’en est une, on est d’accord. Mais est-ce que la vie ne nous donne pas un coup de bâton sur la tête (comme dans la tradition zen où les maîtres donnaient des coups de bâtons sur la tête de leurs disciples pour les éveiller). Peut-être qu’on est encore dans nos pantoufles, dans nos fonctionnements habituels. Je n’incrimine personne et je m’inclus dedans car on fait tous partie de l’humanité. On a tous à grandir, à aller vers quelque chose de nouveau, alors ça fait peur. Qu’est-ce que je risque de perdre ?

Est-ce qu’on n’est pas plutôt en train de perdre, perdre l’essentiel si l’on ne change pas : l’amour, les vraies relations, la vraie connexion à la nature, le vrai sentiment qui doit relier tous les êtres humains… 

Dans toutes les religions, on dit qu’on est tous unis, tous un, frères et sœurs, selon les traditions. C’est la même chose, le même message. Où l’on en est par rapport à ça ? C’est donc aller au-delà de cette peur du changement car on n’a rien à perdre. Les grands sages (le Christ, Bouddha, Amma, Tathâta, Lao Tseu...) ont-ils peur ? Non, Jésus a été voir les malades et les guérir, Amma a embrassé des lépreux… Bien sûr, que l’on se comprenne bien. Je ne vous dit pas de ne pas garder les distances ! Il y a un danger physique en ce moment dans cette période de coronavirus mais si on en reste simplement à cette peur et qu’on perd le message de l’essentiel alors demain on se prendra un coup de massue sur la tête avec une autre épreuve. C’est un passage à faire ! Cette peur nous paralyse, elle a à être transformée. L’amour n’a jamais peur. 


L’inconnu – La peur ou l’amour


Prendre quelques instants pour essayer de percevoir en soi, et de voir de 1 à 10 où est-ce que j’en suis au niveau de la peur. 0 : je n’ai pas peur du tout – 10 : j’ai la terreur. Cette note est importante car elle montre notre degré de stress. Dans ce stress, on se referme, on n’est plus dans l’amour, on considère l’autre comme un être suspicieux avec un sentiment de rétrécissement. Il faut faire la différence entre le sentiment de la peur et la responsabilité, entre la peur et la conscience. En tant qu’être conscient, nous devons fondamentalement être conscient à soi, aux autres, non pas par peur mais par amour. Cela n’a alors plus rien à voir. Je suis conscient qu’il y a effectivement un danger. Par amour, je vais prendre des décisions : de ne pas sortir, de faire attention à garder la juste distance physique … par responsabilité et conscience - mais la peur me rétrécit et donc m’empêche de vivre ce que fondamentalement je cherche depuis toujours. Qu’est-ce qu’on a envie ? qu’est-ce qui nous mène ? Qui mène le monde ? C’est cette quête d’amour. Il faut donc aller vers l’inconnu par l’ouverture du cœur et la conscience, le respect de l’autre, prendre soin de l’autre, de soi aussi car on a des choses à accomplir dans sa vie pour rendre cette terre plus belle, pour apporter sa contribution au monde, et non par peur.


Oui je peux le faire !


En deux mots, cette peur il faut la voir, vraiment, si on la pose dans le déni on ne peut pas se transformer mais tout le monde a peur. Le bébé au moment où il va franchir, sortir du ventre de sa mère, on peut supposer qu’il se demande un peu ce qui lui arrive ; l’adolescent aussi dans cette phase de mutation qu’il vit peut se sentir désorienté, celui qui est sur le point de basculer vers la vraie sagesse, vers l’éveil, lui aussi bien souvent. Les sages nous parlent de la nuit obscure de l’âme, ce moment particulier qui souvent précède l’éveil, le passage à un état de conscience absolue. Il y a des moments qui peuvent paraître terribles où on peut avoir envie de s’exclamer « ah ! qu’est ce qui m’arrive ! » Des espaces temps où on peut avoir le sentiment que tout explose ou se désintègre, où l’on ne sait plus où l’on va, mais il faut comprendre que c’est salvateur, c’est parce qu’il y a autre chose qui nous attend.

Dans ces moments là il est important de savoir que l’ on peut y être acteur, embrasser sa peur, embrasser ses limites. Ces peurs, elles sont légitimes quelque part, et elles sont aussi l’héritage de milliers et de milliards d’années donc cela ne passe pas « comme ça », mais il faut les reconnaître, et il faut y respirer, il faut que cela vibre, là, dans le centre de notre poitrine, il faut que ça respire et il faut contacter quelque part ce battement de notre cœur, qui transforme tout.

Qu’est ce qu’il fait notre organe du cœur tout le temps, qu’est ce qu’il fait 24 heures sur 24, est-ce qu’il s’arrête ? Qu’est-ce qu’il fait sans arrêt, il prend le sang vicié, il purifie, vrai ou faux ? Est-ce qu’il a peur ? Il prend le sang vicié , bleu, sale, porteur de pleins de toxines de tout l’organisme, et par la respiration et le cœur, cela se passe là, tout se transforme, le sang devient à nouveau purifié et va se nourrir de prana, d’énergie de vie, il va nourrir toutes les cellules de notre corps, et ça continue sans arrêt. Le cœur, l’âme, c’est pareil, vous savez dans un des Upanishads du yoga qui sont des textes sacrés de l’Inde, on dit que tout commence avec le cœur et tout fini avec le cœur.

Le chemin commence avec le cœur, le chemin il se termine avec un épanouissement total du cœur, et ces enseignements nous disent clairement que dans le cœur se trouve vraiment, le temple de l’âme, donc que ce soit au début ou que ce soit à la fin, il est question de cœur. Alors osons aussi, par notre chakra cœur transformer ce qui est vicié en nous, notre sang , ça se fait tout seul ça ! Ok ...mais nos peurs, nos limites, notre égoïsme, beaucoup de choses, tout ce qui nous rétrécit, tout ce qui nous limite, écoutez, là, au centre de votre poitrine, écoutez ce battement... alors bien sûr on peut se dire « c’est trop dur pour moi », « je ne peux pas y arriver ». Ah bon ? mais bien sûr que si. Regardez, ça marche tout seul, ça se fait tout seul à l’intérieur de nous, ça se fait tout seul, ce qui existe dans la matière, dans notre corps physique, comme dans toute la matière de l’univers, c’est parce que cela existe sur d’autres plans, autrement ce n’est pas possible. Lors de la dernière visio-conférence, je vous ai dit que, si on pouvait communiquer alors que nous sommes tous dans des endroits différents, c’est parce que, fondamentalement, ce qui pouvait exister sur le plan technologique n’était possible que parce que déjà, cela existait sur le plan subtil. Et que c’est une grande chance qui nous permet de vivre de belles communications en ces temps particuliers. Et bien, sur la plan du cœur c’est pareil.

Si notre cœur arrive à transformer notre sang vicié, eh bien c’est tout simplement que l’on est tout à fait capable, de purifier le reste, nos émotions, nos limites, pour les transformer en sentiments créateurs. Et imaginons quelques instants ce qui se passe en ce moment. Nous sommes des millions à vivre le confinement, et nous sommes donc des millions à pouvoir aller à l’essentiel, dans notre cœur, mais ce n’est pas uniquement par notre propre volonté que l’on peut le faire, c’est également par la grâce divine. Est-ce que votre cœur s’arrête quand vous dormez ? est-ce que c’est nous qui contrôlons les battement de notre cœur ? lorsque l’on dort cela marche tout seul, il y quelque chose d’autre, ce quelque chose d’autre, c’est ce dont nous parlons si souvent dans les cours de Savita yoga, cette connexion à la source, cette connexion à l’essentiel. Et là intervient également notre responsabilité, celle de « s’ouvrir à » , d’autoriser la métamorphose à se faire.


Naissance d’un être humain – Eveil d’un sage – Réveil de la nature


Une naissance, un bébé qui sort du ventre de sa mère, est-ce que c’est lui tout seul qui pousse et qui va sortir ? mais non, il y a quelque chose d’autre qui dépasse, qui dépasse la mère, qui dépasse l’enfant, quelque chose d’immense qui accomplit le miracle, ce dont il est question aujourd’hui c’est une question de miracle, possible, extraordinaire. Toutes nos limites là, à nous de les offrir dans le feu sacré de l’Amour. Et si moi j’arrive à le faire, dans ce petit colibri que je suis, vous connaissez l’histoire du colibri, si moi j’arrive à le faire, je fais ce que j’ai à faire, je vais peut être aussi donner la force à d’autres de le faire, et plus on est nombreux et plus cela va se faire, et plus cela va s’accomplir. Écoutez, là… au creux de votre poitrine, le battement de votre coeur...

Regardez ce qui se passe dans la nature, n’est ce pas incroyable ? vous avez regardez dehors ? j’ai l’impression qu’ il y a beaucoup plus d’oiseaux, il y a une paix toute particulière dans la nature.. L’avez vous ressentie ? ! Il y a une paix qui est en train de descendre sur la terre, parce que les êtres humains sont confinés, n’est ce pas incroyable ? Mais...est ce que l’on est confiné pour rien ? Non, on est confiné pour aller à l’essentiel.

C’est d’ailleurs l’expérience extraordinaire qu’a vécu Sri Aurobindo. C’est dans les prisons de l’Inde, où il a passé un an de sa vie, à cause de ses activités d’indépendantiste pour la libération de l’Inde, qu’il dit avoir vécu des états de pure conscience le menant dans des espaces très profonds d’éveil. oui, il a vécu ces moments extraordinaires, dans les endroits les plus confinés qui soient. Imaginons quelques instants ce que devaient être les prisons en Inde dans les années 1900….privé totalement de sa liberté… il s’est intériorisé, et il a trouvé la Libération. Quel message pour nous…

Oui, nous pouvons nous aussi aller à cet essentiel. Aller vers l’éclosion de notre âme, notre libération. En ces temps de printemps, oui, nous pouvons nous aussi éclore. Aller vers une renaissance. Et sur le plan de la nature, voyons ce qui est en train de se vivre… La nature qui est en train de se purifier, c’est incroyable, il n ‘y a plus d’avions, plus de voitures, l’air petit à petit se purifie, et bien nous aussi, on est en train de se purifier, on est en train de revenir à l’essentiel, et on est peut-être en train aussi d’aider à libérer de vieux karmas de l’humanité, pour arriver vers une nouvelle Terre. C’est une belle nouvelle, mais bon, c’est comme les naissances cela ne se passent pas sans quelques contractions, et là, on est dans les contractions ; Mais pour la femme qui accouche, vous savez bien qu’il y a une différence fondamentale, pour elle, entre des douleurs puissantes du ventre ressenties lors de maladies par exemple et ce qu’elle est en train de vivre. C’est quoi la différence ? C’est une différence absolue, la femme sait qu’elle va mettre un enfant au monde. Le moment est puissant et sacré. Divin. Eh bien là aussi on sait qu’ il y a un bébé qui arrive , c’est une nouvelle Terre, ce sont de nouvelles relations, entre nous, avec le monde, avec la nature, avec tout ce qui vit. C’est laisser, à nos enfants, un monde qui soit aimant, qui soit bon.


Acteur de ma vie


je voudrais que l’on prenne quelques instants, de silence pour regarder ce qui nous parle à chacun, dans tout ce qui a été dit mais dans tout ce qui n’a pas été dit non plus, et fondamentalement, ce que dit votre âme, à vous, toute suite, ici et maintenant. Restons en silence. 

Qu’est ce qui peut changer dans moi, là dans les jours qui viennent, jusqu’à la prochaine fois où l’on va se recontacter ? sur quoi je vais mettre l’accent, dans les jours qui viennent ? on prend encore quelques instants. Cela peut être sur des valeurs profondes pour moi que j’ai à développer vraiment , puissantes dans le désir d’âme que j’ai, mais cela peut être aussi des choses concrètes, qui vont vers ce changement fondamental de ma vie personnelle. Et cela sera aussi ma participation pour la mise au monde d’une nouvelle humanité sur une nouvelle Terre… Quelle joie… !

on prend quelques instants, on va inspirer, expirer, on ne l’oublie pas, je vous invite à le noter.Et à y mettre de votre énergie dans les temps qui viennent.


A très vite , dans la dimension du coeur !

« Meerabaï » - Aline

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